Nous parlions l’autre jour de l’espoir, avec Alexandre. Il me disait que j’avais plus que lui. Plus de quoi, je ne saurais pas vous dire, car je n’ai jamais réussi à mesurer l’ampleur du phénomène.
Y a-t-il une relation étroite, obligatoire entre espoir et attente ? Tout espoir implique une attente, toute attente a comme catalyseur un espoir. Sauf que j’arrive à la conclusion que l’espoir ne se suffit pas à lui seul. Pour survivre, il lui faut la lucidité du concret, un minimum de vécu positif, un cumul d’actes et/ou de mots-locomotive.
J’ai attendu, mais mon espoir était bête. Ou aveugle. En tout cas, la réalité lui disait
« éteins-toi ! ».
Je souhaite bonne chance à Alexandre. Et une balance qui pèse juste.
Espoir : qui vient d'espérance.
RépondreSupprimerDans une vision religieuse : l'espérance est une vertu théologale grâce à laquelle les croyants attendent de Dieu, avec confiance, sa grâce en ce monde et une vie éternelle et heureuse après la mort. (vision catholique, en tant que protestante, je pense que la vie heureuse est ici bas! et en tant qu'orthodoxe?)
Dans une vision laïque : le Projet de paix perpétuelle de Kant tente de fonder l'espérance humaine sur la réalisation d'un monde meilleur à travers l'industrie humaine, le progrès social et l'avènement d'un ordre juste entre les nations.
L'espoir serait donc proche de l'attente, s'il s'agit d'un projet non réalisé. Ou de l'entrée d'une autre personne dans le "projet", dans "sa vie" afin qu'il y ait réalisation d'un but plus ou moins défini.
Lorsqu'on espère, on est dans un doute, où l'on est plus ou moins confiant, puisque nous n'avons pas la totalité de l'information, puisque nous avons pas la totalité du processus de décision ou de réaction.
L'espoir fait naître en moi une lumière, avant même de lire ton article, en tant que chrétienne c'est bien à cette bougie que je pensais : espoir, attente... Noël, par exemple. Attendre une nouvelle. Et lorsque je vois à la fin de ton article "éteins-toi", je souris, car cette image de lumière t'es également venu à l'esprit.
Oui, on parle de "lueur d'espoir". On souhaite fortement quelque chose, nos yeux brillent de désirs.
La vie est un grand chemin, il y a des lumières à plusieurs endroits, nous même nous portons une lumière, c'est la paix, c'est l'amour, c'est la joie que nous transmettons, c'est la force et l'engagement que nous avons pour des actes de vie. Et il y a des zones d'ombres, des ténèbres, il y a des obstacles. Il y a des chemins qui te font dévier, il y a d'autres chemins comportant également des lumières et des ténèbres, en plus ou moins grande quantité.
Tu connais ton chemin actuel pour l'avoir emprunté depuis un bon moment, les autres chemins te sont inconnus. L'inconnu et le changement font peur, bien évidemment, la prise de risque est délicate, puisqu'en avançant tu risques d'affaiblir la lumière que tu portes ou pire... de la laisser par terre et de perdre tout espoir.
Mais parfois il faut reconnaître que d'abandonner une voie (sans issue), et de prendre le risque de faire de nouvelles rencontres de lumières et ténèbres est probablement la meilleure des décisions à prendre.
Bon courage, dans ton parcours de vie :)