lundi 23 mai 2011

Christian Audigier, mon Booba à moi!

Alors mes très chers, vous connaissez peut-être ma rubrique dédiée aux personnalités que j’apprécie, pour X ou Y raisons. Si oui, vous savez qu’elle ne contenait que le billet pour Karl. Je peux très bien admirer le génie de quelqu’un, comme je peux aussi saluer l’hardiesse, le kitsch outrancier, le parcours de quelqu’un qui veut le beurre et l’argent du beurre.

Petite intro pour TA-DAM : Christian Audigier, l’ami des stars, personnage qui m’intrigue depuis un moment. Originaire d’Avignon, cette créature connaît la prison (possession de stupéfiants), recherche une figure paternelle (Johnny Hallyday l’incarne bien, ils sont intimes !), part aux USA pour vivre « Mon American Dream » (titre de son autobiographie) et tape Michael Jackson dans le dos. Bien sûr, pendant que ce dernier était en vie. En ce moment même, Audigier rachète The Neverland Ranch, pour le transformer en musée et montrer combien de photos il a avec MJ : quand il lui a caressé le nez, quand ils sourient sous une montagne de neige artificielle, quand ils forment un trio de choc avec Stallone et ainsi de suite.

Je me perds dans le réseau de cet « ami des stars ». Je reviens donc à mon respect pour lui Audigier fait passer le marketing, le fric avant sa passion pour la mode, et il ne le cache pas. Il n’a jamais eu la prétention d’être un créateur. Je ne l’ai jamais entendu dire qu’il se souciait de la qualité des étoffes, qu’il recherchait les coupes parfaites. Non non, sa niche, c’est le bling-bling. Sa réussite : avoir décomplexé les bobos qui lâchent 100 dollars pour des t-shirts bariolés Ed Hardy juste parce que Britney Spears ou Madonna sont les ambassadrices de cette marque. Ses casquettes de camionneur et la collection « Christian Audigier Tatouage Vêtements » m’ont tuée. En effet, elles m’ont fait vivre la phrase « I died a hundred times. »



Je lui souhaite des réussites encore plus remarquables, car il a tout compris. Il a bien anticipé. Et sa stratégie est un pied dans le nez des grandes marques, qui s’efforcent de faire dans le minimalisme, suivant les dictats d’un luxe discret.

Il est mon Booba à moi. Pourquoi donc ? Parce que je l’imagine bien dire à ceux qui font la mode, la vraie : « Alors écoutez bien, vous voulez stoper mon crew mais vous allez faire comment ?/ Alors écoutez bien, mon nom est stické sur tous les murs des USA."

Vous pensez qu’il couche avec Anna Wintour ? Je les vois bien sous une même couette.

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