mardi 8 mars 2011

Pour maman et les autres

J’ai eu une mauvaise journée. Mais je refuse de la finir ainsi. Je pense donc aux femmes qui n’ont jamais abandonné l’élégance, la prestance, la douceur. Maman et les autres.

Victor Hugo décrit très bien la femme : « réalité de la force et apparence de la faiblesse. » Bien sûr, il n’a pas connu les Amazones aka les culturistes les plus fameuses. La douceur de ses formes, sa fragilité font que la femme ait besoin d’une protection masculine, d’un soutien. Aspect trompeur, mais bien ancré dans les mœurs. Et puis, c’est joli d’en bénéficier.

Par élégance, je comprends la fidélité envers soi-même, la cohérence du triptyque image-langage-gestuelle. Quelque soient les circonstances, gardez le calme, la discrétion, la distance, le mystère. Plus vous vous extériorisez, plus vous devenez vulnérables. Vous donnez, souvent, le bâton pour vous faire battre. Je sais, je suis a control freak.

Soyez une présence discrète, mais qui ne laisse pas indifférent. Souriez sincèrement. Avec les yeux aussi, de préférence. Faites en sorte que, même si vous ne dites pas « merci », les autres vous rendent service plusieurs fois. Comportez vous de telle manière que les autres aient très peu de choses à vous reprocher. Vous à vous-mêmes, également.




Je n’ai fait que de transcrire sous forme de conseils les leçons avec lesquelles ma mère a gâté mon adolescence. Merci.

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