Les plaies de ma carte bleue s’ouvrent un peu plus à chaque fois que je vais à Paris.
Ce fut le cas aujourd’hui, les heureux élus : Fauchon et Starbucks.
Mes plaies s’ouvrent un peu plus à chaque fois que je prends le TGV et que j’ai 3 mamies « Huguettes » (merci, Sophie !) dans le coin. Les amis, j’ai une tête à confidences ! Et ce n’est pas pour me déplaire ! Je fais partie des vrais gens, je veux de la proximité, de l’intime.
J’ai appris ainsi que le beau frère d’une d’entre elles « s’est laissé mourir. » Que la fille de l’autre voulait quitter la campagne pour trouver un boulot urbain. Que la nouvelle robe de chambre n’allait plus avec les pantoufles. Des discussions qui sentaient la naphtaline, voyez- vous.
Attention, recueillir les confidences ne veut pas dire se foutre de la gueule des gens. J’écoute plus que je ne parle. Je trouve cela plutôt confortable, de recevoir la confiance de quelqu’un au lieu de la lui donner. Après, je ne sais pas si c’est éthique ou égoïste ou bien unilatéral, mais le débat est autre.
Les autres m’accordent leur confiance et attendent une seule chose : que je ne les fasse pas après passer pour des abrutis. Car « pomper » (même pas, ils te le disent) sur la vie des autres, c’est un bon passe-temps, mais il faut garder pour soi ces tranches de vie hurlées, livrées brutes, estampillées X ou Y.
C’est ici toute la difficulté, car le partage s’avère trop tentant. Ca nous démange.
Ne t’inquiète pas, tes paroles faiblardes, calambours, tes cris, tes jeux de mots appuyés sont là. Dans la vie, il n’y a pas que les heures sup, il y a aussi l’amour.
Et ça…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire