vendredi 17 juin 2011

Cadeau pour Petit Voyou

J’ai eu une journée formidable : un ancien camarade de classe m’a trouvée sur Facebook et m’a écrit « Bianca, j’ai entre mes mains une carte postale que tu m’as envoyée en 2001, tu étais de passage à Bordeaux. Te souviens-tu de son contenu ? » Evidemment, ma réponse fut négative, mais la joie des retrouvailles, je ne vous dis pas ! Donc pas de meilleur moment pour faire à mon tour un cadeau. Les lignes suivantes ne concernent que Petit Voyou et lui seul.

Petit Voyou,

Je t’ai demandé de venir dans mon univers. Parce que tu avais une façon particulièrement belle de sourire, paisible, silencieuse, complice, bienveillante – un sourire qu’on rencontre rarement et qui pouvait vous rendre heureux s’il vous était adressé. Parce que te regarder, c’est un spectacle : t’exprimer sur tes passions, faire appel à tes mains pour insister sur les détails, essayer de demander une confirmation avec le regard. Tes yeux beaux comme un tango, dansant avec mes idées, ta maladresse, mes doutes, ton calme.

Parce que je t’ai reconnu, comme si tu avais été là depuis le début : sage quant à tes questions, habile quant aux réponses.

Parce que la transition se fit toute seule. J’avais de petits souvenirs d’une époque révolue et je voulais te les proposer. Mon unique certitude, donc mon unique motivation.

Parce qu’il y a, je trouve, un rapport obligé entre ton monde et le bonheur. Une certaine richesse, une fragilité, un arc-en-ciel. Je veux prendre la place, s’il y a une place à prendre.
Ce bonheur demeure possible car, dans mon monde, choses promises ne sont pas dues.


Tout ça, il faut l’avoir porté à ta connaissance.

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