Je pense qu’il existe, dans la vie de chacun, des rencontres qui se transforment en SOURCES. Des sources de plaisir physique, de compatibilité intellectuelle, de complicité, de chagrins, de compétition dangereuse, voire d’esprit de revanche (« Un jour, tu souffriras comme j’ai souffert à cause de toi ! »).
Auxquelles nous retournons de façon systématique (mais pas pour une éternité), sans trop (voire aucune) d’explications. Et malgré les conseils de nos proches (j’emploie le « malgré» pour cibler les rencontres-sources de souffrance).
Je parlerai dans cet article des couples : les miens et ceux qui m’entourent. Les constats et recommandations seront donc humbles, non-exhaustifs et sujets à critiques. Et à fluctuations, je prends cette marge de manœuvre.
Nous pouvons quitter notre couple par la pensée ou même avoir des échappées (pas très nombreuses, si possible !) qui, elles, seraient charnelles. Nous pouvons ne pas comprendre l’autre en totalité, trouver que la dispute est saine, vouloir rendre jaloux/jalouse, flirter pour encore tester notre pouvoir de séduction.
Nous pouvons dire les fameuses phrases assassines, punir et nous sentir punis bien avant d’avoir commis une faute, nous provoquer mutuellement (je suis pour la provoc saine, que je catalogue d’hygiène).
Je pense qu’il ne faut pas s’efforcer à imiter d’autres couples, à trouver " leur normalité"
« Mais t’as vu, ils sortent beaucoup plus souvent que nous ! Il lui achète un tas de cadeaux ! Elle lui fait des massages » et j’en passe. Chaque partenariat sentimental a ses codes et ses limites : certains sauvent leur couple après avoir trompé leur partenaire, d’autres se disent « Adieu ! » .
Quand commence une relation amoureuse ? Quand deux personnes pensent l’une à l’autre, s’écrivent ou bien quand la chair fait partie de l’équation ? Toute ma question est là.
Non à l’orgueil, non au « Ah, tiens, je vais faire mon insaisissable », non à la moquerie, à la méchanceté gratuite. Sinon, tout le reste nous est permis.
Et ne dites pas « Adieu ! » quand ça fait mal encore, quand des cendres de ce « quelque chose » sont dans un coin de vous.
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