jeudi 9 juin 2011

Le billet de l’absurde - coupures

Tu sais, les knackis sont les produits les moins nobles que l’on puisse fabriquer avec de la viande de poulet.

Allo ? Oui, madame, vous m’entendez ? Allo ? Je vous prie de rappeler plus tard, on y aboutira. Mais je crois qu’il faut d’abord passer par le standard.

On avait l’air trop bien ! Quels étaient les faux pas ? Et à quels moments ? Aurions-nous pu les voir et l’on a refusé ? Nan, je ne crois pas, nous y faisons très attention. Ah tiens, c’est ça qui a cassé notre géométrie émotionnelle. Tu te souviens ? On s’est moqué tellement de fois des gens qui le faisaient.

Mais non, c’est rien. Une petite plaie. Je cicatrise.

Bonsoir, jeune homme ! Tu peux dire à ta maman que le colis arrivera demain vers midi ?

Je ne bois pas, je ne fume pas. Et pourtant, la somme de mes vices reste constante. Sacré dilemme.

« Moi aussi, je t’ai sûrement blessé plus d’une fois en paroles, mais je savais toujours que je te blessais, cela me faisait mal, je ne pouvais pas me maîtriser assez pour retenir le mot, j’étais encore en train de le prononcer que je le regrettais déjà. Tandis que toi, tu attaquais sans te soucier de rien, personne ne te faisait pitié, ni sur le moment, ni après, on était absolument sans défense devant toi. » (Franz Kafka)


Retouches simples.

Je sors à la prochaine. Merci.


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