Mardi dernier, j’ai reçu des roses. Nous sommes dimanche, elles ont fané. Je n’ai été même pas capable de m’en occuper. J’ai souvent cette attitude, d’observer qu’un bidule meurt et ne rien faire.
Car je suis une NON-couleur.
Mon vase fut leur hôtel Mabrouk. Elles n’y éprouvaient ni joie, ni tristesse, ni même ennui. Il leur arrivait pourtant de se demander si l’eau était toujours là, si elles existaient encore, vraiment. Il leur semblait souvent, obscurément, que cette vie était conforme, adéquate et, paradoxalement, nécessaire.
Hôtel Mabrouk, sable jaune, rues rectilignes, parfums orientaux. Les méconnaisseurs s’y perdent.
Leur solitude était totale. Marhaban bikoum!
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