vendredi 28 janvier 2011

Idem, la juste mesure

J’ai fouillé ma boîte mail, me voici inspirée par un échange avec un ex ambassadeur de charme. Prête à vous pondre un billet sur ce qu’on appelle génériquement «l’érotisme ». Prenons 10 hommes, une seule femme : 8 voudraient coucher avec elle, tous leurs jeux ne servent qu’à ça. Le 9ème ne s’y intéresse pas. Et le dernier l’aime, veut des engagements, l’exclusivité. « Celui-ci, il faut l’éviter à tout prix », ce fut le conseil de mon ami. Je commence à croire qu’il avait raison. Pas dans l’absolu, dans la majorité des cas, mais son point de vue se défend quand même (âmes romantiques, détestez-moi !). Car "nul ne s’y engage sans pester" (Georges Pérec - "Les choses").

Tu DOIS être pour moi ce que je suis pour toi, ni plus, ni moins. En gros, ma logique, en gros –l’explication du titre. Pourquoi laisser mes yeux pleurer quand les tiens sont secs et pétillants ? Pourquoi t’attendre, alors que j’ai la conviction que tu ne viendras jamais ? Pourquoi t’enrichir, dans mon monde, de qualités que tu n’as pas ? Pourquoi changer dans le sens que tu voudrais, alors que tu ne fais aucun effort pour accompagner mon progrès ?
Dans le sens inverse, pourquoi répondre avec une méchanceté gratuite à tes sentiments nobles ? Pourquoi ne pas trouver de temps pour toi ? Pourquoi entretenir une illusion qui ne se concrétisera jamais ?


Cette obsession que le bonheur nous est dû est ridicule. Aimer quelqu’un, c’est bien, mais il faut encore que la personne vous aime quand vous voulez qu’on vous aime. C’est encore autre chose. Le décalage, c’est moche et inutile. Et dangereux, rien à voir avec la magie, conséquence supposée de l’érotisme.  « Je ne veux pas être une réalité dans la vie des autres, je veux être comme une apparition » - l’ami Karl, plus brillant que jamais. Suis-je faite pour la vie conjugale à deux, à trois (eh oui, les modèles sociétaux évoluent) ? Sachant que, par couple, je comprends le triptyque « nous, moi et toi. » Les couples « nous », je les fuis comme la peste. Je ne comprends pas non plus les gens qui ne savent pas être seuls (car oui, ça s’apprend). Ne commencez pas avec les clichés sur la solitude, please. Je déteste les chiens capturés par la fourrière. Et puis, je passe ma vie au téléphone, c’est encombrant dans un couple car perçu comme instable, sexuellement freelance.

J’ai bien écrit DOIS, volontairement évité ES. Car une fois le jeu commencé, il sera difficile (pour ne pas dire impossible) de s’en tenir à ça.

Ceux qui croient que j’aime n’ont rien compris à cet article.

lundi 24 janvier 2011

Le mioche

Moi, moche et méchante. Toujours une critique à faire, pas de compliments gratuits, pas de patience, aucune qualité requise par le travail d’équipe. Adepte d’une discrétion à outrance, de l’intolérance (car je ne crois pas à la tolérance forcée), rarement contente des autres, jamais contente de moi-même. Me demandant toujours comment faire fortune, car chaque jour, paraît-il, des individus isolés parviennent à résoudre ce problème insoluble : commerciaux de banlieue, marchands de produits minceur, requins de la finance, détenteurs du record X, gigolos.
Sans jamais être fatiguée, car je n’ai pas la notion de l’épuisable. En mode « bouclier ». Ou bulldozer, comme l’ami Karl dirait. Je n’éprouve aucun plaisir à écraser des gens, mais mieux vaut ne pas être sur le chemin.

Bien. Voilà. Toute cette laideur disparaît quand ELLE arrive. Elle a voulu me taper avec le bâtonnet d’une sucette Chupa Chups. Marche à peine, en parlant dans une langue qui m’est complètement étrangère. Elle s’en fout de savoir si j’ai bien administré mon budget pour le mois en cours, si mon fond de teint assèche ma peau, si je suis en couple avec X ou j’ai des vues sur d’autres. Si j’ai pris/perdu un kilo, pourquoi je n’ai pas répondu aux sms, pourquoi je ne me suis pas connectée sur FB depuis une semaine.
Tout ce qu’elle veut, c’est de lui faire la lecture. De la prendre dans mes bras, de jouer avec ses deux chats couleur vanille, de me cacher derrière le nain de jardin pour faire BOW après, d’imiter la voix du Petit Chaperon Rouge.

Inutile de vous dire que le poids d’une bouteille de Coca 50cl, c’est trop pour elle. Elle perd son équilibre, quoi (déjà précaire). Nous sommes complices, si vous saviez à quel point nous sommes complices : secrets, manger du chocolat en cachette, porter les chaussures à talons de maman… Toute une histoire. Bien sûr, cette complicité est doublée d’une exclusivité : Bia (moi-même) est devenue sa propriété, je fais ce qu’elle veut, quand elle veut, comme elle le veut. Quand je suis avec elle, je ne suis qu’avec elle.

Je vous décris ma nièce, Alexia, avec une maladresse terrible. Quand quelqu’un nous sensibilise, quand nous aimons, nous sortons de cette logique de performance, de contrôle. L’ironie, les objectifs, les calculs –c’est fini. Le mioche m’a eue. Grâce à ses boucles blondes, à son innocence, à son bégaiement.


Je l’ai décrite comme je l’avais laissée à 1 ans, en 2007, quand j’ai quitté la Roumanie pour mes études. Cette semaine, elle fêtera ses 5 ANS. Tout aurait pu continuer ainsi. J’aurai pu rester là toute ma vie.

samedi 22 janvier 2011

Vrouuum vrouuum, chauffeurs fous, 21

Prendre le bus, c’est un de mes passe-temps favoris. Surtout qu’à Bucarest, c’est la chose la plus excitante que l’on puise faire habillé.

J’ai été à Kehl, donc présence incontournable dans le bus 21. Comme d’habitude, des visages plus expressifs les uns que les autres, un diaporama humain avec ses micro-univers, plusieurs langues, plusieurs couleurs de peau. Pour la créature en quête de diversité que je suis, c’est un service rendu. Les gens parlent cuisine, manières, sentiments. C’est donc une source d’inspiration pour moi.

J’aime surtout regarder les autres pendant qu’ils mangent, qu’ils cherchent une place, qu’ils grondent les petits ou qu’ils sont dans leurs pensées, équipés d’un MP3. J’ai vu une très belle femme d’origine arabe, avec ses 3 enfants : 2 filles et un tout petit garçon. Elle était derrière avec une poussette, alors que les petits (je dirais 8 ans, 5 ans et 3 pour le mioche) jouaient tout devant. Voilée, les sourcils bien épilés, la peau mate, sans aucune trace de maquillage, cette femme représenta pour moi, en ce moment de contemplation, la beauté parfaite. Elle avait surtout un regard intelligent et une douceur qui ensoleillé son visage, certainement due à sa qualité de mère. Ce qui m’a interpellée le plus furent les mots de l’aînée envers le petit « Samir, nous mangeons en Allemagne. Tu vas manger proprement, avec la fourchette. » Je vous rappelle qu’elle n’avait pas plus de 8 ans, faire preuve d’un tel reflexe et d’une certaine responsabilité vis-à-vis de ses frères me beaucoup plut. Très belle famille, selon ma définition.

J’apprends ensuite que les dames à ma droite aiment les épices « Yo, ich kaufte petit piment also » (je ne sais pas si c’est correct, mais je transcris ce que j’ai entendu). Mes yeux deviennent ensuite prisonniers d’une jolie allemande, avec des béquilles Paul Schulze. Le look de son partenaire me rassure que Bob Marley n’est pas mort. Tant mieux, Damian sera content aussi.



Vous comprenez que je me plais assez dans les bus français  (si pas pris après 23h, à destination Neuhof Rodolphe Reuss). Ce qui n’est pas forcément le cas à Bucarest, dans le 47 par exemple. Tout ça dû à « babele » (lire babélé) et « mosii » (lire moshi) qui te font la vie un calvaire. Ce sont les personnes âgées, que tu crois toutes inoffensives, avec une petite voix, toutes gentilles. Tu n’as même pas le temps de leur céder ta place (supposons que t’as l’intention de le faire), qu’elles  hurlent dès qu’elles montent « Ces jeunes, mais c’est pas possible ! Quel manque de respect ! Mais qu’est-ce que tu fais assise là ? Suis-je transparente ? » Tu te lèves, en espérant que l’affaire soit close, une fois la place cédée. Guess what ? NON. Elle continue, la p’tite vieille « Regardez-la (je déteste cet appel aux témoins !), habillée avec cette robe courte, les lèvres rouges en plus ! Où va le monde ? Tu fais honte à ta famille ! » Bien sûr, mon éducation m’empêche de lui dire « Madame, la mort vous cherche à la maison et vous sortez faire du shopping ? ».

Donc, si vous allez en Roumanie, évitez le 47 ou bien armez vous d’un moral d’acier. Car même si vous ne compreniez pas la langue, vous seriez acteur d’une piètre comédie de boulevard. Les chauffeurs de bus sont fous, peu importe leur nationalité. Et comme mon voisin monté à Landsberg  dit, « Ces fils de pute (les contrôleurs) sont partout. »

vendredi 21 janvier 2011

Cougar (mais je ne suis pas ta mère !)

Il y a tellement d’hommes-cougars, je n’en parlerai pas ici. C’est presque la normalité, qu’un homme de 50 ans sorte avec une prude jouvencelle ayant la moitié de son âge. Ce billet sera donc dédié aux baiseness women.

Me voici inspirée par l’ « Enquête exclusive » de cette semaine, Demi Moore, Madonna, American Pie et autres. Parlons de ces femmes qui n’ont pas froid aux yeux, ni ailleurs. Et pourtant, qu’est-ce que la Météo quand on est une femme libérée, une cougar ?

Une cougar est une femme mûre, d’au moins 40 ans, indépendante financièrement, très soucieuse de son apparence et qui se fait des petits jeunes. Si elle va se coucher, ce n’est pas pour dormir. Définition brute, sans apprêts ni finesse. A part le côté plaisir charnel, ce phénomène cache souvent une détresse sentimentale, surtout quand la « femme-baiseness » devient la femme-visa ou la femme-portefeuille. N’oublions pas la peur de vieillir, une angoisse cachée sous le « je m’amuse, je m’assume, j’en profite. »


 Tenue de chasseuse, chevelure bien soignée, talons – rappeler qu’elles sont là pour séduire. Ces femmes qui refusent la retraite sexuelle ont différentes nationalités : si l’insolite était essentiellement américain, il devient désormais français (avec plus de mal à assumer), chinois, roumain. Pourquoi ? Parce que toutes ces femmes portent en elles les mêmes déceptions, les mêmes hargnes : des relations échouées, la peur de devenir une vieille peau, la peur de la solitude. Parce que partout, tout autour d’elles, on leur enfonce dans la tête à longueur de journée, à coups de slogans, d’affiches, de néons, de vitrines illuminées, qu’elles sont toujours un peu trop vieilles pour avoir des jeunes sous leurs couettes. Toujours un peu trop vieilles. Encore ont-elles cette chance de n’être pas, loin de là, les plus mal loties.



Un esprit de revanche, donc. La volonté de montrer qu’elles n’ont rien à envier aux gazelles de 20 ans. S’il y a encore du jus dans la poêle, pourquoi pas ? Elles ne veulent que de la viande fraîche et ferme, les hommes de leur âge ne font pas la figure. Ca chante, ça crie, ça rêve, ça aimante, comme un tumulte, comme la course du sang. «  Le corps permet ce que l'âme s'interdit. Maudite soit l'idée de l'âme : la chair est partout toujours et à chaque instant, comme un petit démon capricieux et doux qui se laisse dompter pour mieux se lover en travers des plis de la tendresse », dit une de mes connaissances. En effet, la chair d’une cougar risque d’avoir des plis.

Mais quand le prince charmant se transforme en crapaud ? Je pense à la cougar devenue femme-visa, femme-portefeuille. Les mâles intéressés par ce type de joconde ne roulent pas forcément sur l’or. Plus âgée va de paire avec plus aisée. Achat d’habits, de ceintures, de besaces Louis Vuitton. S’agit-il d’une forme de prostitution ? Pas de romance sans finance ? Pire encore, le « Je t’aime à la folie, sans toi je meurs » pour obtenir les papiers (pratique commune en République Dominicaine, par exemple).

En tout cas, ça doit être une expérience éprouvante pour leurs enfants. Surtout les garçons, je dirais. Parce qu’elles leur demandent leurs avis quant au look «  Ca fait pétasse, mon fils ? » Et parce que c’est moche quand tes potes (oui, potentiellement tes potes vu la cible !) te disent « Ta mère, elle m’apprend beaucoup de choses. » T’aurais préféré qu’ils restent ignorants.

Sexy ou ridicule, je n’en sais rien. Mais malsain, oui.

mercredi 19 janvier 2011

Le vendeur roumain, ce mal-aimé


Des certitudes, j’en ai rarement. Le doute me plaît car, même s’il n’est pas l’état le plus confortable, me permet de me questionner, donc d’avancer. Mais je suis certaine que les soldes ne sont pas pour les âmes sensibles. Car les soldes, comme toute vente, nous opposent à ce mal-aimé, le VENDEUR.

Il existe peut être sur cette terre des pays riches, qui fonctionnent comme une montre suisse.  Mais des aventures comme en Roumanie, on ne retrouve nulle part ailleurs. Je propose une initiative touristique pour les riches ennuyés, qui n’ont pas d’autres choses à faire que de gaspiller leur argent sur des voyages dans l’espace. A l’appui, l'Américain Dennis Tito a passé 7 jours, 22 heures et 4 minutes dans l'espace, devenant ainsi le premier véritable spationaute pour un prix modique de... 20 millions de dollars. Pourquoi choisir cela quand ils auraient la chance de vivre des sensations uniques à Bucarest, capitale de l'adrénaline? Pour beaucoup moins de pognon. Par exemple, si tu veux acheter quelque chose à Paris, tout se passe en douceur. Choisir-payer-partir, voici le schéma. Rien de très intéressant. Alors que chez nous, le shopping est réservé aux audacieux. Dû au facteur humain.

 Il existe plusieurs typologies du vendeur. Tu peux tomber sur le vendeur de mauvaise humeur, qui n’est pas content de te voir. Et qui te le montre, surtout. Cette impression que la marchandise lui appartient et que, peut être, il n’a même pas envie de te la vendre. Quand t'étudies une robe, une jupe, n’importe quel produit, pour voir la texture etc, tu sens le regard du mal-aimé, que t’interprètes ainsi « Tu sais quoi, si tu ne l’achètes pas, je vais t’exploser la gueule. » Tu n’as même pas le temps de le remettre sur l’étagère que lui, il le fait à ta place. Passage inaperçu, dirais-je. Ou, pire (et je ne vous parle que des cas concrets), il nettoie un peu la poussière imaginaire d’en dessous.

Aussi bien, peux-tu tomber sur le vendeur excessivement aimable, qui te suit avec son petit air de criminel en série ayant repéré sa victime. Il veut te faire du bien malgré toi. C’est normal d’avoir peur de ça aussi. Nous retrouvons donc une anomalie : toi, acheteur, essayes de te perdre dans le magasin, de ne jamais le solliciter, mais lui – il est agile, tu ne lui échapperas pas. Toutefois, cette situation n’est pas la pire. La hideuse est celle où tu fais tes premiers pas dans un magasin avec le sentiment d’avoir violé l’intimité du vendeur. Comme si t’étais sur son domaine, que tu n’avais pas essuyé tes pieds et qu’en plus, tu veux rentrer chez toi avec des choses qui sont les siennes! Voyez-vous, la perversité est énorme.


Beaucoup de bons d’achat rempliront nos porte –monnaies jusqu’à atteindre l’équilibre entre le vendeur-je-veux-tout-te-donner et celui get-the-fuck-out.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est que tout ça incite à la violence. Le client découvre des facettes qu’il ignorait : une envie soudaine de détruire des articles, pour ensuite faire l’innocent et présenter ses mille excuses. C’est pas mal, comme stratégie.



Je vous laisse, je file aux Halles pour essayer ça : voyons les nouveautés, voyons le personnel etc. Je m’approche, nonchalante, décontractée. Parce que je sais que je ne cherche rien. Donc je sais qu’ils ne pourraient pas m’humilier car je ne serai pas frustrée de ne pas me permettre tel ou tel produit.  Et là, je deviens maître de la situation. Uniquement en ce moment –là, une lutte commence. Que le meilleur gagne, donc MOI.

dimanche 16 janvier 2011

Freakin' Fresh

Conviction dominicale : on ne change pas une équipe qui gagne. Donc autant de fournir un gros effort de synthèse et vous présenter mes trois chéris d’amour, histoire de vous familiariser avec ces gens qui risquent d’être très présents sur ce blog. LaChaussetteRose, le RAM et l’Attachiante, un paragraphe pour chacun. Liberté, égalité, fraternité.

 Je me jette dans la fosse aux lions en vous parlant de LaChaussetteRose, car elle va certainement lire ce billet. Confort, générosité et élégance, voici ce qu’elle m’inspire. Un partenaire idéal de dialogue, car elle écoute avant tout. Quand nous évoquons nos vies, nos mœurs, nos avenirs, nous le faisons avec une sorte de frénésie, en nous livrant toutes entières à la débauche des mondes meilleurs. Je l’aime surtout quand elle me gronde, me materne, arrive en vélo sans prévenir. Ses steaks Charal à l’oignon – une tuerie parfaite (bon, c’est la goutte qui a fait déborder le vase, ou dans ce cas l’élément qui a déclenché ce billet).

RAM flâne comme seuls les étudiants savent flâner. Roi de la procrastination, ce petit génie est aimé par tout le monde. S’il y a une adresse civile à Strasbourg que tout le monde connaît, sachez que c’est la sienne. Tout le monde qui est sur la liste, donc qui existe. Je l’aime surtout quand il m’emmène vers ces nuages, ces sommets qui me font face (bon, désolée, je n’ai pas le violon sous la main). Nos goûts, nos fantaisies, nos inventions, nos appétits se confondent dans une liberté identique.

Quant à l’Attachiante, la fidélité en amitié, les horaires, l’organisation – c’est son truc. Elle ne rêve pas de feu pétillant dans une cheminée de pierre, de Palaces, de sacs LV. Je l’aime surtout quand elle me fait des compliments : « Patricia, tes chaussures rouges, j’aime pas. » « Quoi ? Veste jaune canari ? ». Quand aurons-nous le même style vestimentaire ? A la Saint Glin Glin.

Vous l’avez compris, la vie avec eux est un tourbillon. Nous avons notre vocabulaire, nos signes, nos dadas. Trop évolués pour se ressembler parfaitement mais, sans doute, pas encore assez pour ne pas s’imiter plus ou moins consciemment. Nous sommes une bande, une fine équipe.



Je vous souhaite de tout cœur de connaître de telles créatures.

P.S  LaChaussetteRose vous conseille de manger du bœuf.

samedi 15 janvier 2011

Pardon my French!

Bonclick,

Ceausescu, Ilie Nastase, Dracula, Cluj, Steaua Bucuresti, Gica Hagi. Oui, vous n’avez plus aucun doute, je viens de Roumanie. Bianca - Patricia parce qu’il a fallu me prénommer, Roza car ma mère trouve que je n’ai pas besoin de blush pour que mes joues soient roses. Elle est toute fière et soutient m’avoir transmis cette couleur dès la naissance.

J’aurais voulu sauter la case description, mais vous ne me pardonneriez jamais de vous laisser sur votre faim et me sanctionneriez par un dislike avant de m’accuser d’opacité. Voici donc une mini-radiographie : paranoïaque, pas tout à fait dupe, décontractée (ou du moins je tente de l’être), de mon temps.Taille 38, pointure 39, 22 ans, 175 amis sur Facebook, 1 soeur, 2 nièces, 1700 KM entre Strasbourg et ma ville natale, Ramnicu Valcea. Roule les R, enthousiaste. Savoure la musique-poésie, la photographie en noir et blanc, ai eu deux Tamagotchi (non, pas récemment, je n’ai pas le syndrome de Peter Pan !).  Vous savez donc tout, nous sommes désormais intimes.


J’ai tout fait avec un peu de retard par rapport aux autres : premier petit-ami à 18 ans, première veste en cuir achetée il y a un mois, ce blog qui naît aujourd’hui. Et par le biais duquel vous découvrirez mes opinions sur des réalités qui m’interpellent : des gens seuls à table, des expressions, des comportements, des gadgets, de l’engouement pour X ou Y. J’arrive donc après tout le monde. Un plus existe, quand même : des rubriques « Ce que la Roumanie a et que la France aimerait/n’aimerait pas en avoir ».

Maintenant que ça se concrétise je commence à douter sérieusement de ma capacité à bien gérer ce blog.


Ah oui, mes joues naturellement roses.