dimanche 14 août 2011

De l'enfant et de l'adulte. Ponts.

Ma réponse à l’article « Innocence ».
"Le-neutron-libre", un blog REMUE-MENINGES.



C’est une femme “enfante” qui t’écrit, un fournisseur d’enthousiasme (tu auras vite compris que l’enfant prend plus de place). Une créature qui aura biologiquement 23 ans et  psychologiquement…40. Ce n’est pas à plaindre, ce n’est pas non plus très utile. Pas toujours.

Il est dit que tout type de communication comprend deux composantes : la manipulation et l’espionnage. Je trouve qu’elles sont propres à l’enfant et à l’adulte, seuls les enjeux sont différents. Un enfant va manipuler (en pleurant, le plus souvent) pour obtenir un achat immédiat, le pardon, l’autorisation de faire ceci ou cela. Il n’est pas dans un calcul malsain, je peux accepter son jeu et faire semblant de jouer pour le laisser gagnant.
Un adulte vise un contrôle plus délicat, raisonné, parfois mesquin. Mesquin car sa manipulation peut se traduire par « Tu vas abandonner ce cercle d’amis pour rester avec moi », « Tu prendras cette décision et pas une autre. » Une manipulation assimilée à l’escroquerie sentimentale, au chantage. Propre à l’enfant aussi, mais je peux lui pardonner-au dernier.

Un adulte peut tout faire avec le temps, sauf le perdre. D’où un tas de bouquins sur la gestion du temps, son organisation optimale et d’autres inepties du genre. Pour l’adulte, « Time is money », pour l’enfant – « Time is game, time is candy. » Je n’ai jamais entendu un enfant me dire “Plus tard, une autre fois, je n’ai pas le temps.”



Confetti : un terme qui me traverse l’esprit et qui, encore une fois, est propre à l’enfant et à l’adulte. Lié à la fête. Celle qui fait naître des passions qui lui survivent.


Je connais quelques adultes caractérisés par une petitesse …c’est terrible.

samedi 13 août 2011

De l’espoir et de l’attente

Nous parlions l’autre jour de l’espoir, avec Alexandre. Il me disait que j’avais plus que lui. Plus de quoi, je ne saurais pas vous dire, car je n’ai jamais réussi à mesurer l’ampleur du phénomène.

Y a-t-il une relation étroite, obligatoire entre espoir et attente ? Tout espoir implique une attente, toute attente a comme catalyseur un espoir. Sauf que j’arrive à la conclusion que l’espoir ne se suffit pas à lui seul. Pour survivre, il lui faut la lucidité du concret, un minimum de vécu positif, un cumul d’actes et/ou de mots-locomotive.
J’ai attendu, mais mon espoir était bête. Ou aveugle. En tout cas, la réalité lui disait 
« éteins-toi ! ».


Je souhaite bonne chance à Alexandre. Et une balance qui pèse juste.