samedi 1 septembre 2012

Il y avait dans son sourire toute la tendresse du passé, tout ce qui s'était dilapidé avec le temps aussi, pas brutalement, mais de manière diffuse.
Il y avait dans son sourire le temps d'avant tout malheur, le temps où la fragilité se résumait à une égratignure, à une chute.
Il y avait dans son sourire l'idée de mon homme, l'homme vers qui j'aimais courir, sautant dans ses bras et, une fois toute contre lui, je pouvais penser à l'avenir avec une furieuse assurance. Son sourire portait toutes les nuances de la vie.


Ca reste toujours d'actualité.