samedi 19 février 2011

Karl Otto Lagerfeldt. Please, come in!

Me voici en mode glandouille, avec une semaine de vacances qui s’annonce décisive. En matière de stage, de poids, d’amour, de compte en banque, d’avenir du blog. Je pense que je ne vais rien comprendre, mais je me dis - pas de panique, tout sera hot and fun.

Pour le blog donc, une nouvelle rubrique avec des billets hebdomadaires : le portrait de quelqu’un qui ne me laisse pas indifférente + le pourquoi. Fascination ou dégoût, je ne peux pas laisser passer les gens sans leur décrypter la gestuelle, les paroles, les traits physiques.

Karl Otto Lagerfeldt mérite l’honneur d’un premier billet. J’ai acheté le DVD « Karl Lagerfeld Confidential » pour me re-re-re-confirmer que je voue un culte au photographe, à l’homme Lagerfeld, très différent du créateur. Je ne suis pas du tout son actualité chez Chanel, sa supposée relation avec Baptiste Giabiconi, ses prototypes de robes. Je m’intéresse à ses lectures les plus récentes, à sa maladresse avouée (« Je ne sais rien faire, je sais à peine ouvrir la porte d’un frigider. Je n’ai pas d’argent sur moi. Les poches, ca me fait trop de tissu.»), aux témoignages sur la relation qui l’unissait à sa mère (« Elle était exceptionnelle. Cette femme n’a jamais dit merci dans sa vie, mais son mari, ses amants, les gens qui travaillaient pour elle faisaient tout ce qu’elle désirait. Elle a donc eu quelque chose. ») J’aime, en un mot, toutes les bizarreries qui le caractérisent.

Il est un peu triste, victime et auteur de son personnage. Karl Logofeld, qu’il n’a même pas inventé, mais qui s’est fait. L’omniprésent : t-shirts, bouteilles de Coca, prévention routière, un Charlie Chaplin au quotidien."C’est très étrange, je suis une BD ambulante. Mon succès n’a presque plus rien à voir avec ce que je fais.» Donc éloigné de ses robes et du tweed.
Il porte des chaussures la taille en dessous, bosse 15h/jour avec des pieds très serrés «Ca ne me fait rien, je pourrais être vendeur dans un grand magasin. »
Il s’estime aussi la personne la plus classique, normale possible « Regardez, j’ai une chemise, une cravate, des lunettes, une veste. Rien de si particulier. » Mais il est le seul au monde à porter des cols comme ça, des lunettes comme ça, des chemises comme ça.



Top-citations :
« Je connais trop de gens qui sont trop aimables pour être honnêtes. »
« Je n’aime que la charité anonyme. L’argent pour un mendiant, je le donne à quelqu’un d’autre pour le lui donner, je ne veux pas avoir ce geste (c’est ma mère qui m’a appris ça) qu’en descendant je fais un bien. »
« Je dois m’adapter à mon époque, pas inversement. Les gens qui me parlent du bon vieux temps, je les fuis comme la peste. »
« J’aime les questions idiotes car je peux dire des horreurs. »




Il fait très rarement des compliments. Il semble étonné de son succès. Contrairement aux apparences, il est un grand sensible. Conclusion: 

Karl Lagerfeld, hot stuff!

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